Un écrivain déjà connu reçoit une très longue lettre d’une femme inconnue, qui n’est pas celle du « rêve étrange et pénétrant » des Poèmes saturniens de Verlaine, mais une mère dont le jeune garçon vient de mourir d’une grippe impitoyable, elle-même en train de succomber à cette maladie en refusant d’y résister. Il y apprend que cet enfant est de lui et découvre la passion amoureuse qui a dévoré l’existence de cette femme depuis qu’elle a treize ans, quand elle habitait à Vienne, dans le même immeuble que lui, sur le même palier. Plusieurs fois portée à l’écran, cette nouvelle (parue pour la première fois le 1er janvier 1922 dans la Neue Freie Presse) est sans doute l’une des plus célèbres de Zweig. »
Traduction de Mathilde Lefebvre publiée dans La Pléiade aux éditions Gallimard Réalisation : Cédric Aussir Conseillère littéraire Caroline Ouazana Avec Peggy Martineau et Laurent Manzoni Aurélien Bianco (musique originale) Équipe technique: Cédric Chatelus, Emilie Couët Assistant à la réalisation Vivien Demeyère Enregistrée au studio 119, de la maison de la radio le 16/12/2017