En 1890, Joseph Conrad est nommé capitaine d'un petit vapeur navigant sur le Congo. Une expédition éprouvante et bouleversante dont il tirera Un avant-poste du progrès, puis, deux années plus tard, Au cœur des ténèbres.
Moins connu que le suivant, le premier texte peint pourtant ce même univers colonial dans lequel se perd la civilisation. Avec un ton sombre et ironique, Conrad transforme le récit de voyage en plongée dans les méandres humains. Car derrière l’obsession du contrôle du territoire, c’est de la frontière entre raison et folie dont il est bientôt question.